L’Alcusa
Embarquez vers la plus paradisiaque des contrées d’Estreila. L’Alcusa offre les paysages les plus splendides du Sud, bordant une eau turquoise, et sous une lourde chaleur elle donne naissance aux fruits et légumes les plus savoureux au monde.
Tout y réside pour vous ensorceler, mais méfiez-vous, car au cœur des sables fins sommeillent les plus terribles serpents. L’emblème des Alcusiens l’annonce : ils sont vifs et prêts à verser le sang qui tapisse le fond de leur blason.
La famille Surente a ainsi amplement envoyé ses guerriers alimenter les combats durant la grande guerre qui a déchiré le continent, cette période depuis lors baptisée les Temps maudits. Dans ses espoirs de conquête, elle a aussi su compter sur une solide force navale.
Tout d'abord...
Capitale : Kamosya
Famille : Surente
Seigneur Matteo, fils de Carlos,
petit-fils d’Émilio. Père d’Alfonso,
Federica, Guido, Francesca.
Gentilé : Alcusien
Économie
Les meilleurs produits du Sud sont à vendre ici. Ce peuple marin serait le plus puissant sans la concurrence de l'Uholde. Il exporte ses lames ondulées, modèles d’équilibre qui donneront à l’étranger l’espoir de se battre aussi agilement qu’un Alcusien.

Et maintenant ?
Malgré les talents des Alcusiens, leurs assauts se sont soldés par un échec. La défaite a laissé en Alcusa un sentiment d’humiliation, ainsi qu’une vive rancœur à l’égard de leur voisin uholt.

L’Arane
Vous trouvez les Lœravands pédants ? Vous n’avez rien vu !
Les Aroisiens ont la réputation de se montrer parfaitement détestables, emmurés dans leurs blancs châteaux bâtis sur la qualité du vin qu’ils produisent. Leur train de vie fastueux les a menés à exceller dans les arts de la table. L’amour de la beauté les conduit à chanter les louanges du paon. La famille de Borde brille par l’attention donnée à faire scintiller sa chevelure, blonde parmi les blondes.
La géopolitique, en revanche, semble ne jamais avoir été son fort. Pendant la guerre des Temps maudits, ses fiers épéistes ont suivi les simantes dans la défaite.
Tout d'abord...
Capitale : Aros
Famille : de Borde
Seigneur Edouard,
fils d'Aurore, petit-fils de Léonor,
père d'Arthur et de Victoire
Gentilé : Aroisien
Les Aroisiens forment une population trop réduite pour prétendre à la richesse d’antan. L’excellence dans la culture des vignes ne fait pas tout… Leur mauvaise réputation et le choix du soutien à la Simantie durant la guerre repoussent les partenaires commerciaux, même des années après la fin des conflits. La flotte des Aroisiens régresse à vue d’œil. Tous les choix de la famille de Borde paraissent les enfoncer dans cette spirale d’appauvrissement. Comment les plaindre ?
Économie
Et maintenant ?
L’Arane perd de sa superbe, depuis son ancienne décision de suivre la Simantie dans le début des hostilités des Temps maudits. Sans doute aurait-il mieux valu prendre exemple sur le Vykhôgne, contrée ô combien différente mais avec qui, pourtant, ils ne formaient qu’un, jadis. Jusqu’où suivront-ils désormais leur vieil allié de Simantie ?
Le Bungerheimt
Avez-vous ri, en apercevant cette vache massive et sereine qui termine de paître ? Grossière erreur !
Cette contrée a la charge d’une agriculture puissante, quoi qu’en disent les esprits moqueurs qui ont la puérilité de se moquer de leurs cheveux roux !
Peuple loyal et travailleur, les Bungerhois sont conscients du bonheur qui réside dans la contemplation des vastes plaines vertes, dans la culture d’une terre ou encore dans le contact avec les bêtes qu’ils chérissent. Fiers, forts et jalousés pour leur prospérité, ils émeuvent par ce qu’ils savent donner. Ils ont du cœur, grande est leur dévotion. Se moquer d’eux, disions-nous, voilà une grossière erreur…

Tout d'abord...
Capitale : Vofclite
Famille : Roorenang
Seigneur Charles,
fils de Ferdinand, petit-fils de Guillaume,
père de Constance.
Gentilé : Bungerhois
Et maintenant ?
Le Bungerheimt a résisté à la morsure du serpent alcusien lors des Temps maudits, mais pas seulement. Face à la multiplication de ses ennemis, la famille Roorenang a mené la défense de son territoire avec brio, capable d’organiser son armée et de nouer un pacte fructueux avec les Hestrètes.
Économie
C’est la principale force agricole
du continent. Le Bungerheimt produit du vin, certes moins bon qu’en Arane mais en quantité. Il produit moins de blé qu’en Énestie, mais suffisamment pour sa consommation. Ses cultures sont moins réputées qu’en Alcusa, mais massives. Sa viande, en revanche, est inégalable à la fois en nombre et en qualité. Depuis ses deux ports principaux ou bien à travers ses quatre frontières, les Bungerhois exportent à foison ! De quoi assurer une vie prospère à cette population simple, éparpillée sur d’immenses plaines fertiles.

La Corélie
Votre voyage au cœur d’Estreila débute ici, dans le pays du corbeau. Douze contrées, ou provinces, composent le continent et c'est la Corélie que vous découvrirez d'abord en feuilletant les pages du premier tome des Fils de la Paix : Les Émissaires.
La famille Marchenoir, à sa tête, a toujours cherché à préserver la paix. Quand son voisin l'a attaquée , elle a su nouer les alliances efficaces qui ont assuré sa sauvegarde.
Puissance commerçante, la Corélie est capable de se défendre grâce à ses épéistes en armure argentée, voilà pourquoi le gris a jadis été choisi pour occuper l’arrière-plan du blason.
Tout d'abord...
Capitale : Ekloen
Famille : Marchenoir
Seigneur Marcus
fils de Léopold, petit-fils d'Albert.
Père de Taliesin,
Diane et Milesend.
Gentilé : Corélien
Les Coréliens ne sont pas nombreux et
leur pays n'est pas immense, or leur habilité en matière de négociation leur assure une richesse dont ils n’ont pas à rougir. Quoi qu'il arrive, un accord est possible avec ces gens-là, notamment quand il s’agit de papier, vierge ou empli de savoirs. Car c’est là l’usage principal que fait la Corélie de sa forêt, la production de papier ! Les cerveaux aiguisés de son peuple savent y coucher bien des enseignements. À la vente de manuscrits et de livres s'ajoute enfin la culture du lin et l’exportation de
nombreux textiles.
Économie
Et maintenant ?
Rien de funeste chez l'oiseau qui orne le blason corélien, il symbolise le messager, la diplomatie. C’est en effet par son pacifisme et sa force de négociation que se distingue la Corélie. Grande est dorénavant sa tâche, tandis que surgit la plus noire des menaces.
L'Énestie
Deux montagnes jumelles trônant au cœur d’un gigantesque champ de blé, voilà qui pourrait sommairement décrire l’Énestie. Ce serait méconnaître l’histoire d’un peuple vaillant, passé maître dans l’élevage des chevaux. Paysans ou guerriers, les Énestes n’ont que le mot "étalon" à la bouche.
Les meilleurs cavaliers du monde connu chevauchent sur ces terres. Ils ne sont pourtant jamais parvenus à décaler la frontière éneste vers l’est, semant vainement la désolation sur les champs de bataille, laissant derrière eux des territoires exsangues, ravagés, miséreux.
Il se raconte qu’à la frontière avec le Bungerheimt, dans les hameaux et au fin fond de la Glorieuse forêt, se terrent toujours des brigands sanguinaires.

Tout d'abord...
Capitale : Molkasevich
Famille : Visellód
Seigneur Peter, fils d'Étienne,
petit-fils de Bathilde, père de Morta, Corvin,Mindaugas, Élisabeth.
Gentilé : Éneste.
Économie
L’Énestie forme l’éternel rival
du Bungerheimt, mais n’égale pas sa richesse.
Ses terres sont plus sèches, et c’est le blé qui s’en sort le mieux : cette contrée constitue le plus grand grenier du continent. Pour le reste, les Énestes sont passés maître dans l’élevage de chevaux. Leur équipement en la matière s’arrache sur tout le continent. Lorsqu’il s’agit de combat, même les Simantes ne rivalisent pas : les caparaçons et lances de cette province sont les meilleurs d’Estreila. Enfin, nul ne peut prétendre être grand dans les autres contrées sans avoir pu se payer sa propre monture éneste.
Et maintenant ?
Durant les 50 années de guerre des Temps maudits, le seigneur Visellód a pris le parti de l’Alcusa et combattu les Bungerhois. Cette alliance n’a pas empêché leur échec, et sa gourmandise mal placée maintient l’Énestie à la seconde place des forces agricoles du continent, derrière le Bungerheimt. Dur à avaler...

La Lœravic
C’est au cœur de la riche province de Lœravic que se nouent les nouvelles intrigues du continent. De mémoire d’homme, sa capitale Jezera constitue la plus grande et flamboyante cité jamais construite. Cosmopolite, c’est le foyer de bien des amoureux d’art, mais pas seulement !
Par le passé, les Lœravands ont pillé les mines des montagnes voisines, s’octroyant notamment l’or précieux qui tapisse leur blason. Désormais, chaque année, Jezera accueille le sommet de l’Entente : l’organisation fondée après les Temps maudits pour favoriser le dialogue entre les douze provinces d’Estreila.
Malgré cela, l'opulence des villes et le calme des mille étangs et ruisseaux qui jonchent les prairies, la réputation de la contrée n'est pas brillante. Décrits comme arrogants, les Lœravands attisent encore bien des inimitiés.
Tout d'abord...
Capitale : Jezera
Famille : Herblois. Dame Viktoria, fille de François, petite fille de Tomislav. Mère d'Anita
et d'Emmanuel.
Gentilé : Lœravand.
Le vol des richesses naturelles des Hestrètes
a pris fin, mais la Lœravic demeure puissante. Son rayonnement culturel la rend immensément riche : chacun connaît le raffinement de son orfèvrerie, de ses tapisseries, de son artisanat de haute qualité. Voilà de quoi assurer la prospérité d’une grande partie de ce peuple peu nombreux et massivement concentré à Jezera. Les agriculteurs profitent quant à eux d’un sol fertile, et d’une juste distribution des richesses.
Économie
Et maintenant ?
Ne vous fiez pas au calme du cygne que vous apercevez. Son élégance est celle que les Lœravands croient détenir en exclusivité, et leur assurance les a déjà poussés à l’invasion. Si la famille seigneuriale Herblois accueille le cœur de la diplomatie du continent, d’aucuns les soupçonnent de toujours faire primer leurs intérêts propres.
Les Hestrètes
Cette gigantesque terre escarpée, formée d’incroyables montagnes, coupe littéralement le continent en deux, d’est en ouest. Elle abrite un peuple éparpillé, peu nombreux et modeste. Les gisements des sous-sols constituent un trésor encore peu exploré, si ce n’est par l’ancien ennemi venu de Lœravic, qui s’est accaparé bien des minerais.
De même manière, l’Arane a cherché à conquérir les Hestrètes. La famille seigneuriale Descœur organisa sa défense en faisant appel à la principale force du peuple des montagnes : ses chasseurs. C’est en effet sur les flancs de montagnes et dans les vallées que se trouvent les meilleurs archers d’Estreila, réputés pour détenir une vision et une dextérité comparables à celle de l’aigle qui surplombe ces monts.
Gare, donc, à ceux qui s’aventurent sur ces sentiers montagneux sans y être invités ! Pour les autres, cette contrée époustouflante offrira, entre deux sommets enneigés, d’inoubliables panoramas.

Tout d'abord...
Capitale : Mignole
Famille : Descœur.
Dame Anne, fille de Frédéric,
petite-fille de Gustave.
Mère de Thiébaud, Edmond et Grégoire.
Gentilé : Hestrét.
Économie
Sans compter la Mansolie, les Hestrètes
forment sans doute la moins fortunée des nations. Quel élevage important peut prospérer sur ces sentiers pentus, quelle culture peut vraiment prendre sur ces sols rocheux ? Les bêtes permettent de produire quelques fromages forts et variés, les plantes engendrent des alcools forts, mais la véritable richesse dort sous le sol : or, argent, quartz et bien d’autres minerais. Malheureusement, cette population peu nombreuse et éparpillée peine à en saisir le potentiel.
Et maintenant ?
Quand les montagnes ont été attaquées, la légendaire neutralité de la famille seigneuriale Descœur n’a pas suffi à les protéger. Après la guerre, la contrée a tissé un lien privilégié avec le Bungerheimt, mais l’accord peine à enrichir les Hestréts. D’aucuns disent qu’ils tiennent avant tout à rester isolés, d’autres parlent
de naïveté…

La Simantie
Voici le redoutable ours de Simantie, emblème de la famille seigneuriale Fuervalt. Tout sépare la Simantie de la Corélie et des Marchenoir, à commencer par une longue frontière. C’est en la traversant que les Simantes ont, 70 ans plus tôt, déclenché la plus terrible guerre du continent.
La puissance militaire de la province n’a d’égal que ses ambitions. La haute forêt qui en tapisse l’essentiel porte bien son nom : la Forêt de fer est à l’origine de l’industrie simante, particulièrement renommée pour sa production… d’armes. Celles-ci ont teinté lors de bien des batailles.
Depuis la fin de la guerre, l'ancien allié aroisien ne suffit plus aux Fuervalt. La Simantie ne montre aucune hésitation à user de sa domination pour servir ses intérêts. Avec ce peuple fort et nombreux, ne jamais montrer le moindre signe de vulnérabilité !
Tout d'abord...
Capitale : Ört
Famille : Fuervalt.
Seigneur Gonzague, fils d'Enguerrand, petit-fils de Gilemer. Père de Conrad, Herbert, Philibert, Tancrède, Anthiaume,
Godefroy et Auriane
Gentilé : Simante.
L’industrie et surtout la vente d’armes enrichit le peuple simante de manière colossale. Celui-ci n’hésite pas à couper, replanter et encore couper ses arbres afin de tirer le maximum de profit. L’état de la forêt passe derrière le commerce, et de loin. L’économie toute entière est tournée vers la puissance de l’armée.
Économie
Et maintenant ?
Les combats ont dévasté Estreila durant 50 années, le temps de la reconstruction est maintenant venu. Les ambitions simantes ont été déçues, les rancœurs scindent encore les peuples. La famille Fuervalt nous rappelle cependant comment la lumière peut toujours naître des ténèbres.
Le Stormèlde
Pénétrez au Stormèlde, vaste et puissante contrée du nord. Le bouc y règne au milieu des paysages glaciaux. Il grimpe, peu importe les obstacles, tout comme les Storméldiens l’emportent toujours.
Grâce à leurs longues embarcations, ils maîtrisent les flots de la Mer des Flocons comme personne. Leurs talents s'expriment aussi sur le champ de bataille. Dans ce pays, hommes comme femmes combattent à égalité, tant qu’on leur fournit une hache. Ils ne demandent toutefois rien d'autre que la tranquillité, et quand la Simantie les menace, ils nouent une alliance avec la Corélie pour contenir l’attaque. Un pragmatisme qui laisse de glace.
Du passé, tout cela ? Non point. Les alliances stratégiques de la province garantissent sa prospérité, quand bien même ses partenaires doivent perdre au change. L’important est de faire des réserves pour l’hiver !

Tout d'abord...
Capitale : Flaga
Seigneur Ivar, fils d'Horik,
petit-fils de Gustaf. Père d'Erik
et Lagertha.
Gentilé : Storméldien.
Économie
Les sols du Stormèlde sont froids et secs, ne permettant pas une culture forte. Ce peuple ingénieux et soudé ne se laisse néanmoins pas appauvrir par son climat. Relativement nombreux, il sait puiser dans ses ressources pour produire un artisanat qui fait vendre. Où trouver de meilleures gnôles ou fourrures ? Après l’Uholde, c’est aussi là que la pêche affiche les meilleurs rendements.
Et maintenant ?
La légende raconte que les guerriers storméldiens ont un jour pris la mer en quête de terres fertiles, de richesses et de peuples à soumettre, mais il est difficile de croire à ce passé tumultueux. Le Stormèlde est aujourd’hui entièrement tourné vers ses intérêts. Et ses guerriers demeurent les plus récompensés du continent. Car oui, Estreila combat encore. L’Entente, enceinte de discussion et de négociation, organise chaque année un tournoi où s’impose leur supériorité. Jusqu’à quand ?

L'Uholde
Le requin domine les mers, il en va de même pour les Uholts. Leur flotte navale ne connaît nul équivalent, elle a défait l’ennemi alcusien en lui arrachant le précieux archipel Cyen. Dans toute son histoire, l’Uholde n’a eu de cesse d'accroître son accès à l’océan Ménétique. Elle regarde vers l’ouest avec suffisance, tournant le dos au reste du monde.
La famille Williams regroupe sous son pouvoir un peuple de marins. La supériorité de la contrée sur les flots n’est pas seulement militaire, elle lui octroie une parfaite maîtrise de la pêche. Durant la grande guerre des Temps maudits, sa puissance était telle que l’Uholde s’imagina capable de régner sur le continent.
Son échec global a été acté après avoir échoué à conquérir Jezera, la capitale voisine.
Tout d'abord...
Capitale : Navernes
Famille : Williams.
Seigneur Harry, fils de George, petit-fils de Thomas. Père de Katelyn, Robert et Henry.
Gentilé : Uholt.
La pêche enrichit le peuple uholt
depuis toujours. Tout ce qui vit dans les eaux peut être capté par les Uholts, même les étranges fruits de mer qui les dégoûtent mais dont raffolent les Lœravands. Cette population, la plus large et riche, propose d’autres produits dont elle a l’exclusivité, et dont l’origine mystérieuse a été oubliée. C’est par exemple le cas de la soie... d’où viennent donc ces vers ?
Économie
Et maintenant ?
Les Uholts investissent les fruits de
leur commerce efficacement : ils fabriquent de meilleurs navires que les autres, de meilleurs équipements. Grâce à un pragmatisme légendaire, il s’agit sans doute du plus puissant pays d’Estreila. Vexés par leur échec à la guerre, les Uholts se détournent régulièrement des enjeux de reconstruction diplomatique. Comment les convaincre d’agir de concert
avec les autres nations ?
Le Vykhôgne
C’est sans conteste la plus mystérieuse des provinces du continent. Le Vykhôgne est amplement recouvert de forêt, mais celle-ci n’a rien à voir avec les hauts troncs de Simantie. Non, la Forêt des Ombres est basse, épaisse et dissimule bien des énigmes. Elle nourrit mille fantasmes.
De drôles de félins y circulent, et le violet au fond du blason vykhonais ne vient pas de nulle part : c’est la couleur d’un inimitable poison, dont les guerrières enduisent leurs armes en bois. Les guerrières ? Oui, car ici, seules les femmes combattent. Elles détiennent d’ailleurs le monopole de toutes les fonctions prestigieuses. Le pouvoir est concentré entre les mains des dames de la famille Krälistian.
On raconte que les mixtures préparées dans la curieuse mangrove du Vykhögne ont une origine inquiétante. Dans le secret, les Vykhonais y manipuleraient l’ésotérisme depuis la nuit des temps. Quand le monde regarde ailleurs, la magie prend vie.

Tout d'abord...
Capitale : Carpascu
Famille : Krälistian.
Dame LLeana, fille de Vlad,
petite-fille d'Edwige.
Mère de Justin, Nicolae
et Vasilissa.
Gentilé : Vykhonais.
Économie
Contrairement aux Simantes, les Vykhonais affichent une stricte définition du respect de la nature. Ils utilisent les fruits de la forêt avec modération, coupent et vendent raisonnablement. Le potentiel de cette économie n’est pas utilisé pleinement, mais cette situation convient à la famille Krälistian. Les Vykhonais vivent dans une relative prospérité, grâce à la réputation sans égal des plantes et épices qu’ils cultivent, des parfums et surtout des soins qu’ils concoctent.
Et maintenant ?
Le fonctionnement matriarcal de cette contrée suscite bien des incompréhensions, dont s’accommode la famille Krälistian. Lorsque les Marchenoir de Corélie ont appelé à l’aide au cours de la guerre, les Vykhonaises ont répondu à l’appel. Les indéniables capacités de leurs guerrières ont pesé lourd dans la balance, et une amitié tenace avec les Coréliens en découle depuis.

La Mansolie
Vous l’oubliiez ? L’archipel mansolien constitue le plus excentré des pays du continent, et le plus pauvre d’entre eux. L’Entente, organisation commerciale d'Estreila, n’est pas pensée pour lui.
Son armée est la plus réduite d’entre toutes, et n’est pas entrainée. Lors de la grande guerre des Temps maudits, la famille Duxel est la seule à avoir choisi de ne pas combattre. Il faut noter que nulle province ne s’en est prise à elle : ses terres, essentiellement volcaniques, sont loin et ne produisent rien… ou presque ! Les sols particuliers de Mansolie sont connus pour donner naissance à mille espèces de fleurs. À l’exception de quelques romantiques, voilà un endroit qui n’attire pas grand monde.
L’allié principal de la Mansolie est la Corélie, et de loin. Elle l'a soutenue indirectement pendant la guerre, en lui servant de base-arrière. Sans elle, les Mansoliens paraissent incapables de se défendre.
Tout d'abord...
Capitale : Reykjon
Famille : Duxel.
Dame Catherine, fille de Pierre, petite-fille de Jean, mère de Luc, Artémise, Aymeric, Baudouin
et Morgane.
Gentilé : Mansolien.
Ce peuple bohème est exclu de la
plupart des échanges marchands. Il se
contente d’un rythme de vie lent, cultive et pêche ce qui convient pour survivre. Passionnés par la beauté, les Mansoliens, peu nombreux, captivent par les formes et couleurs exceptionnelles et infinies de leur flore. On raconte que le volcan qui sommeille au cœur de l’archipel se réveille régulièrement, balayant d’un souffle habitants et infrastructures. Voilà notamment pourquoi, d’après la rumeur, la Mansolie fait primer
l’hédonisme sur la recherche
du profit.
Économie
Et maintenant ?
Tout est dit, la Mansolie est faible et vouée à le rester. Quoi que ? Attendez… Les terres inhabitées à l’est de ces îles ne semblent plus si… inhabitées ! L’archipel est le premier sur la route de l’inarrêtable danger qui plane sur le continent. L’alerte est sonnée.